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Bienvenue sur le blog de Ciné Croisette
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8 avril 2008

Cinéma et Musique à Monaco

Dimanche 6 avril : Une trentaine de nos membres a fait le déplacement en bus sur Monaco pour la journée du cinéma et de la musique dans le cadre du « Printemps des Arts ».
Les deux films muets à l’affiche ont enthousiasmé nos cinéphiles…
Jugez un peu !

la_terre_2LA TERRE : de Alexandre Dovjenko, (1930) est qualifié du « plus beau film du monde ». Cette histoire qui met en scène des paysans en liesse, accueillant un tracteur fumant et grinçant se termine par le meurtre d’un des leurs. Les visages tellement expressifs du cinéma muet font ressentir au spectateur l’ampleur de la joie au début et du chagrin du père, de la mère et de la fiancée de Vassil à la fin. Les paysages sont tout d’abord joyeux avec les épis, les plantes, les grains. Puis la terre devient triste, elle accueille l’un des sien. La musique de l’ensemble Sphota donne une note exceptionnelle tant la justesse des sonorités berce le spectateur durant toute la projection.

LaNouvelleBabyloneLA NOUVELLE BABYLONE : de Grigori Kozintsev et Leonid Trauberg (1929), musique de Dmitri Chostakovitch, dont la projection fut accompagnée par l’Orchestre Philharmonique de Monte Carlo, sous la direction de Frank Strobel. L’action se passe en 1870, les soldats français partent au front pendant que les bourgeois continuent leur vie insouciante. Le grand magasin « La nouvelle Babylone » fait les soldes, et ces dames en profitent joyeusement. Les images sont tout autant fortes et caricaturales. Les acteurs expressifs à souhait ! On ressent le superficiel de leur vie. Plus tard, les Français seront battus par les Prussiens et la débâcle est proche. Le peuple parisien n’accepte pas cette situation et s’insurge. La « Commune » est organisée et les ouvriers et ouvrières y croient. Ils sont heureux… l’ambiance devient gaie… mais cela ne durera pas. Paris est à feu et à sang. La jeune vendeuse Louise et le soldat Jean qui étaient amoureux l’un de l’autre sont séparés, dans des camps opposés. Ils ne se retrouveront que lors de la comparution de Louise devant un Tribunal d’exception qui la condamnera à être fusillée comme tous les autres. Jean, le cœur brisé, creusera, sur ordre, leurs tombes… et ces mots « Vive la Commune » apparaîtront à l’écran en même temps que la mise à mort. L’Orchestre interpréta tout le long du film des airs connus en France… polkas, cancans, valses et même une formidable « Marseillaise », ce qui valu à cet ensemble musical incomparable une ovation du public. 

blog002
Dans la salle de projection

Cliquez sur les photos pour les agrandir

Geneviève Mougins de Bustos

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