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Bienvenue sur le blog de Ciné Croisette
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13 octobre 2007

L'assassinat de Jesse James, par le lâche Robert Ford

jessejames

Contre

Le roi est mort. Vive le roi.

Film atypique qui envoûte ou bien lasse son spectateur. Filmé comme une lente agonie, les sujets de la mort et de la culpabilité sont ici traités à travers le mythe de l’icône Jesse James. Volontairement lent et long, fidèle à l’ambiance du sud des Etats-Unis, le propos du film est à la fois profond et poétique mais sa longueur est éprouvante. Malgré une introduction très réussie, une scène d’attaque de train remarquable, et une dernière partie de film brillante, l’ennui l’emporte sur les autres qualités du film. La magnifique musique signée Nick Cave apporte beaucoup à l’ambiance globale du film.


Visiblement inspiré de Barry Lyndon, marchant sur les traces de Terrence Mallick ou de Clint Eastwood, ce western psychologique se démarque indéniablemenet de la production cinématographique américaine actuelle. Le choix de Brad Pitt comme figure de héro triste et rongée était excellente et le prix d’interprétation obtenu à Venise est mérité mais Casey Affleck est tout autant remarquable.

 Jérôme

 

Pour

Lent, beau, froid….

Tels sont les 3 adjectifs qui ressortent pour exprimer ce qu’est ce film.

Nous sommes les compagnons de Jesse James, nous l’accompagnons à travers ces plaines neigeuses et froides, et nous avons peur….oui mais de qui ou de quoi au fait ?

de Lui, qui se trouve là juste derrière nous à cheval et nous propose de l’accompagner faire un tour…ou de cette mort que nous savons inéluctable et que nous aimerions déjouer à l’aide d’une savante mise en pause, avant l’impact froid et percutant de ces balles qui nous scotchent à notre fauteuil…

Il y a de la poésie dans ce film, jusque dans les quelques secondes qui précèdent une mise à mort, et qui nous font admirer les étoiles par un homme qui se sait condamné…il y a du décalage aussi…comme ces policiers noirs sur fond blanc qui s’approchent d’une maison isolée…car ne sont-ils pas ridicules au fond ces hommes du gouverneur, ces hommes « dans la norme » réunis autour de repas guindés, où même l’envieux Robert Ford sait qu’il n’en fera pas partie….

…Oui rejoignons tous Jesse James dans son dernier périple, et appuyons sur ce maudit bouton pause afin d’enlever la poussière de ce tableau cinématographique fascinant.

 

Christelle

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Commentaires
M
Suis du même avis que Jerome,ce film est ennuyeux<br /> trop de longueurs,j'ai apprécié cependant les magnifiques prises de vue on croirait voir de la peinture,le talent de Brad Pitt ainsi que de Casey Affleck.. Cela dit,il ne restera pas inscrit dans ma mémoire..<br /> MC
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